Sergio Perez soutient la volonté de la FIA d’être moins sur le dos des pilotes en course, afin de permettre de produire des courses plus animées et de favoriser la prise de risques.
Ce changement de politique, intervenu au Grand Prix d’Autriche, a reçu le soutien de bon nombre de pilotes tels Pastor Maldonado ou Max Chilton.
Perez aurait pourtant pu profiter d’une sanction à Silverstone après un accrochage avec Vergne au départ.
"Si c’est la direction qui est adoptée maintenant, je pense que c’est la bonne. Vergne n’a pas été pénalisé et est venu s’excuser après la course. Cela me va. Si cette approche est constante de la part des commissaires, c’est la voie à suivre. Il ne faut pas qu’un pilote soit pénalisé sur une course et pas sur une autre pour la même erreur."
Perez ne souhaite pas non plus de laxisme comme Niki Lauda l’évoquait. L’Autrichien suggérait que les pilotes règlent leurs comptes eux-mêmes !
"Il a raison jusqu’à un certain point mais nous devons avoir des limites," poursuit Perez. "Selon moi, ma pénalité à Montréal c’était un peu trop fort parce que Felipe et moi avons tous les deux participé à cette collision. Maintenant je pense que nous n’aurions pas eu de pénalité avec cette nouvelle souplesse. Mais si un pilote fait une erreur très claire et ruine la course d’un autre, il faut une pénalité. Nous avons besoin de trouver le bon équilibre."