Sous le feu des critiques après des manœuvres agressives, parfois trop, à Monaco, Sergio Perez ne se démonte pas et arrive à Montréal dans l’espoir de se montrer. Après avoir déclaré forfait en 2011, deux semaines après son terrible accident Monégasque, il avait fini sur le podium de son premier Grand Prix du Canada, pour le compte de l’équipe Sauber. La tâche se montre plus ardue cette année avec une McLaren clairement inférieure à ses rivales et seulement 12 points gagnés en six courses par le Mexicain.
Avant de se pencher sur le prochain week-end, Perez doit avant tout rendre des comptes sur sa course dans la Principauté dimanche dernier, qui l’a vu flirter avec la limite un bon nombre de fois, et à l’origine de plusieurs incidents. Le pilote explique cependant que c’était « encore une course positive » pour lui. « Nous avions un rythme très solide tout au long du week-end » ajoute-t-il, « et j’ai le sentiment d’avoir couru de manière dure mais juste, allant gagner mes places sur la piste. »
Quant à la situation actuelle de la McLaren, son nouveau pilote confie que l’équipe « n’est pas là ou elle devrait être, mais que Montréal devrait être un nouveau pas en avant. Au moins, je pense que nous pouvons faire de bonnes performances, c’est une course imprévisible qui récompense les combattants » ajoute ‘Checo’, visiblement peu ému des impressions laissées par sa course.
En espérant toutefois que Martin Whitmarsh aura canalisé l’énergie de Perez qui pourrait finir par coûter cher et qui pourrait l’amener à se faire des ennemis, tant la liste des pilotes agacés par son comportement s’est agrandie à Monaco. Cependant, il devrait se montrer plus appliqué, Montréal étant « l’un des trois Grand Prix les plus proches du Mexique, j’espère qu’il y aura comme à Austin plein de supporters Mexicains pour (son) premier Grand Prix du Canada avec McLaren. »