Sergio Perez a la réputation de moins faire souffrir ses pneus que ses collègues. Au Canada il était par exemple remonté de sa 17e position sur la grille de départ jusqu’à la 3e à l’arrivée grâce au fait qu’il avait effectué un arrêt de moins que ses principaux concurrents.
Va-t-il être en mesure de reproduire cette performance cette fin de semaine à Budapest ? “Je crois que nous n’avons pas le même avantage que l’année passée dans ce domaine. Je crois que nous usons autant nos pneus que les autres,” explique Sergio Perez. “La raison pour laquelle certains ont fait trois arrêts en Allemagne s’explique par leur envie de faire un très bon dernier relais et ils pouvaient tenter de faire ça, car la voie des stands est assez courte à Hockenheim. Nous n’avons aucun avantage pour ce qui concerne la dégradation des pneus et je pense au contraire que nous avons un problème de ce côté-là. Nous travaillons pour trouver une solution.”
Perez n’a plus participé à la phase finale de la qualification depuis le Grand Prix d’Espagne. “Ces deux derniers Grands Prix, je n’ai pas eu de chance en qualification, car il semblerait que nous ayons fait les mauvais choix à des moments cruciaux. A Silverstone j’étais premier de la Q2, mais à six minutes de la fin, nous avons fait le mauvais choix en montant des pneus intermédiaires. A Hockenheim je suis monté en piste un peu trop tard et j’étais à l’arrière du peloton. Il ne s’agit probablement pas de malchance, mais plutôt de décisions à prendre en accord avec l’équipe afin que cela se passe mieux, quelles que soient les conditions. Je crois que nous pouvions nous battre pour la victoire en Allemagne ou du moins pour le podium,” ajoute le pilote mexicain.