Sergio Pérez est conscient que sa chance de remporter des trophées en Formule 1 dépend de celle qu’il aura de rejoindre une équipe de pointe, mais assure ne pas être frustré, alors que les trois meilleures équipes ne semblent pas vouloir lui faire confiance.
"La Formule 1 est vraiment injuste dans le fait qu’elle dépend moins de l’athlète que beaucoup d’autres sports" explique le Mexicain. "Ce n’est pas comme le tennis par exemple, où ça ne dépend que de vous. Même si vous êtes le meilleur pilote au monde, vous ne gagnerez pas si vous n’avez pas la meilleure voiture."
Il essaie de faire de son mieux, comme il l’a encore prouvé avec un podium à Bakou, mais regrette de ne pas avoir eu de voiture plus performante : "Je ne suis pas frustré car j’ai conscience de la chance que j’ai et des opportunités que j’ai pu avoir, ainsi que de la belle carrière que je fais."
"Bien que je n’ai pas eu de voiture compétitive pour la victoire durant mes huit ans en F1, je sais encore ce que je peux faire. Cela dépendra notamment des voitures que j’aurai durant les prochaines années" conclut-il, comme un appel du pied.