Sergio Perez était très attendu dans le paddock de Spa : le Mexicain avait annoncé à plusieurs reprises que la pause estivale servirait à savoir quelle serait la bonne direction à prendre pour lui et son groupe de sponsors.
Malheureusement pour les journalistes, Perez n’avait guère de scoop à annoncer aujourd’hui.
"Je ne sais toujours pas où je serai l’an prochain," dit-il alors que les rumeurs ont placé le Mexicain en négociations avec son équipe actuelle, Force India, mais aussi Williams et Renault.
"Je pense qu’il est encore un peu tôt pour savoir ce qui va se passer. Bien entendu, un pilote veut toujours savoir le plus vite possible, pour avoir de la stabilité. Mais cela ne change pas grand chose. Je vais me concentrer sur ce week-end, sur ma 2e moitié de saison pour qu’elle soit la plus réussie possible. C’est mon objectif du moment et je veux tout faire pour que nous réussissions à passer Williams pour la 4e place du championnat."
Lorsqu’on lui demande quand il pense pouvoir annoncer où il roulera en 2017, il ajoute : "cela ne devrait plus prendre beaucoup de temps parce que dans trois mois la saison est finie. J’espère que j’aurai une réponse bien avant ça !"
Il admet que savoir quelle équipe sera en forme l’année prochaine, avec le règlement bouleversé, n’est pas facile.
"Ah, si seulement je savais. C’est le plus gros défi pour un pilote que de faire les bons choix. Pour être champion du monde en F1, il faut avoir la chance d’être dans la bonne équipe au bon moment. C’est très difficile de prendre la bonne décision, d’autant plus que les règles vont changer énormément l’an prochain. C’est très difficile de savoir quelle sera la meilleure place."
Perez donne l’impression de toute faire pour quitter Force India. Il dément.
"Non, non ce n’est pas ça. Il ne faut pas se méprendre. J’ai toujours dit que j’étais très satisfait de Force India, j’adore cette équipe, j’y suis très à l’aise et je crois qu’elle a un bel avenir. Je ne les fais pas attendre. La balle est surtout dans le camp de mes sponsors, dans la manière dont ils traitent les choses."