Malgré une nouvelle désillusion avec un double abandon au Grand Prix de France, Force India espère toujours aller chercher la quatrième place du championnat constructeurs, détenue pour le moment par Renault, qui a placé ses deux voitures dans le top 10 en France.
"Je ne pense pas qu’il soit irréaliste de penser que nous pouvons encore battre Renault" explique Perez. "Je pense que si nous nous progressons un peu plus dans les deux prochaines courses, l’écart sera vraiment infime."
"Il est clair qu’ils ont été les plus constants et qu’ils sont probablement la référence en ce moment dans le peloton. Mais je ne pense pas qu’ils soient trop en avance. Si nous sommes capables d’accélérer notre développement, je pense que nous pouvons encore les battre. La saison est encore longue."
S’il reconnaît la supériorité de Renault, derrière les trois top teams, il ne veut pas abandonner : "Ils ont été l’équipe la plus régulière, mais ils ne sont pas dans une autre ligue. Ils sont tout à fait accessibles. C’est juste une question d’accélérer un peu nos évolutions et ensuite, nous pourrons nous battre à nouveau."
Le Mexicain estime que Force India a encore le potentiel d’inverser le rapport de force dans le peloton, à condition de pouvoir améliorer la monoplace, ce qui n’est pas gagné avec des finances limitées.
"Je suis plus soucieux d’améliorer la voiture, de pouvoir apporter les améliorations dont nous avons besoin le plus rapidement possible, parce que pendant un certain temps, nous sommes restés bloqués."
"Nous étions en train de développer la voiture, puis nous avons arrêté, tandis que les autres continuaient à améliorer leur voiture. Mais les écarts ne sont pas énormes, donc ce que vous changer d’une course à l’autre peut changer la donne dans le peloton."
Quant aux problèmes financiers, Pérez relativise leur impact sur l’évolution de la voiture : "Ce n’est pas grand chose en fait. Tous nos programmes sont toujours suivis et nous continuons à soigner notre développement. La saison est encore longue et l’on peut encore progresser."