Sergio Pérez est confiant de pouvoir disputer le Grand Prix d’Europe, ce weekend, mais n’insistera pas s’il ne se sent pas parfaitement bien.
Le Mexicain, sorti violemment à Monaco, n’a participé qu’à la première séance d’essais du Grand Prix du Canada avant de déclarer forfait parce qu’il ne se sentait pas bien. A Valence, il tentera à nouveau de reprendre le volant de sa Sauber et espère cette fois aller au bout du weekend.
« Si je me sens en pleine forme, je serai dans la voiture ; mais si je ne me sens pas bien, je ne roulerai pas », a-t-il confié dans le paddock de Valence. « Tout dépend de moi, comme à Montréal. Je ne passerai aucun examen, ils me font confiance et, si je me sens bien, je piloterai. »
« J’étais dans le simulateur il y a deux jours et j’allais parfaitement bien. Tout est différent dans la voiture, bien sûr, mais je suis confiant que tout ira bien », a-t-il ajouté.
Pérez a expliqué qu’il s’était senti vraiment mal pendant et après les premiers essais du Canada, mais qu’il avait été mis en garde par les médecins.
« Je me sentais bien. J’étais un peu étourdi mais plutôt optimiste. Après la première séance, même si mon chrono était très compétitif, je ne me sentais pas bien du tout. J’avais le vertige dans les changements de direction et au freinage, alors j’ai décidé d’attendre un peu plus et de ne revenir que quand je serais en pleine forme », a-t-il expliqué.
« Les médecins ont toujours estimé que nous étions un peu trop optimistes de revenir après l’accident parce que ce fut un très gros choc et qu’après un tel accident il faut un peu de temps pour récupérer », a-t-il poursuivi.