L’équipe Sauber va repartir en campagne cette année avec les mêmes pilotes que la saison précédente : le Japonais Kamui Kobayashi et le Mexicain Sergio Perez.
"Ce que j’attends de la technique, je l’attends aussi de nos pilotes, c’est-à-dire une progression," confie Peter Sauber, le patron, au site officiel de la F1. "Je suis persuadé que cette progression se matérialisera cette année, car nos deux pilotes sont jeunes et ont désormais une année d’expérience en plus. Ils vont être en mesure d’utiliser cette expérience à leur avantage."
"Kamui a fait un très bon début de saison l’année passée en signant des résultats très positifs, mais il n’avait pas été en mesure de poursuivre de la même façon au cours de la seconde moitié de l’année. Il serait toutefois erroné de le blâmer pour cela, car la voiture n’était plus du tout aussi performante qu’en début de saison. En fin d’année, lorsque nous devions défendre notre position au championnat face au retour de Toro Rosso, Kamui a démontré par son implication que nous pouvions compter sur lui," poursuit Sauber.
Sergio Perez débutait en F1 l’année passée, mais son élan a été stoppé net par son terrible accident à Monaco. Est-il réellement revenu à son meilleur niveau ? "Cela a pris plus de temps que prévu. Cela prouve qu’une telle commotion a des effets bien plus longs que ce que l’on pense généralement. Il est vrai que ses chronos étaient bons lors de son retour (à Valence), mais il n’avait pas complètement récupéré. Il m’a dit un peu plus tard que ce n’est qu’après la pause estivale qu’il s’est de nouveau senti en pleine possession de ses moyens," ajoute le patron suisse.
La F1 d’aujourd’hui a-t-elle beaucoup changé depuis les débuts de son équipe en 1993 ? "Le développement technique au cours de ces 20 dernières années a été incroyable. La F1 a fait des bonds de géant dans le domaine de l’aérodynamique, de l’électronique et de la motorisation. Cela a provoqué une explosion des coûts. C’est aujourd’hui de notre responsabilité de réduire ces coûts à un niveau raisonnable," conclut Peter Sauber.