Vitaly Petrov revient sur une saison aux fortunes diverses et se tourne vers la finale, à Interlagos.
Quelles conclusions tirez-vous d’Abu Dhabi ?
J’ai vraiment bien aimé le circuit, mais le fait que le tracé ne s’accorde pas avec la R31 s’est une nouvelle fois vérifié. Nous qualifier en 12e position était pratiquement le maximum de nos possibilités et nous étions satisfaits de ce résultat. Nous avons également essayé un certain nombre d’éléments en vue de l’année prochaine, ce qui doit aussi être pris en considération. La course s’est révélée assez difficile dès le début puisque mon DRS était défaillant. C’était frustrant parce que notre performance n’était pas suffisante pour nous permettre de dépasser d’autres voitures et de marquer des points. Nous savions que Yas Marina ne nous serait pas favorable, mais quand même, ce n’était pas ce que nous attendions.
Vous aviez l’air très énervé après la course à Abu Dhabi…
Disons que j’ai réagi un peu stupidement. J’étais très déçu, très fatigué. Je devais répondre à une quantité de questions et quelque part je ne l’ai pas fait correctement. Mais j’ai eu une explication avec l’équipe ensuite et tout est rentré dans l’ordre maintenant.
Nous arrivons à la fin de votre deuxième saison avec LRGP. Comment évaluez-vous cette année ?
Elle a commencé très positivement pour moi. Notre troisième place en Australie nous a donné un formidable élan, à l’équipe et à moi. Ensuite, je me battais aux avant-postes sur quasiment toutes les courses et nous avons marqué beaucoup de points, enfin, pas assez cependant. Je veux faire beaucoup mieux l’année prochaine et nous travaillons déjà très dur pour franchir une nouvelle étape. Nous avons tous été déçus de nos performances cette année, mais nous avons compris les pneus et la stratégie Je crois que nous aurons beaucoup plus confiance en abordant la prochaine campagne.
Quel est votre sentiment avant le Brésil ?
Régler la voiture n’est pas facile à Interlagos. Quand vous pensez être à la limite, vous essayez d’attaquer un peu plus, en particulier aux virages 6 et 7, qui sont très, très spéciaux. La difficulté est de bien régler la voiture et de la préparer au mieux pour le samedi et le dimanche. Parfois, la pluie intervient, comme l’an dernier où la visibilité était nulle et l’aquaplaning incroyable. Mais le circuit reste suffisamment sûr pour continuer à rouler. Les gens aiment venir ici. Interlagos est un circuit très vif à cause de la nature de sa ligne droite un peu incurvée qui donne une chance de prendre un sillage. Le Brésil sera une course spéciale.
Quels sont vos projets pour 2012 ?
Je suis là pour atteindre mes objectifs. En général, je me sens bien. Au cours de mes deux premières années, j’ai toujours eu le sentiment de progresser, mais peut-être un peu moins qu’au tout début. Je continue à apprendre comment bien travailler avec l’équipe et comment prendre la pleine mesure de la voiture. Je ne suis pas encore à 100%, mais il est difficile d’y arriver totalement. Mais chaque chose en son temps, je dois d’abord donner le meilleur de moi-même au Brésil. Ensuite, je penserai à l’année prochaine.