L’annonce du remplacement de Jarno Trulli par Vitaly Petrov a été ressentie comme un choc, même si des rumeurs pourtant maintes fois démenties par l’Italien lui-même laissaient augurer d’une telle situation. Mais plus personne n’y pensait vraiment après avoir vu Trulli au volant de la Caterham CT01 à Jerez.
Le premier choc est pour les Italiens, sans pilote national au départ d’un Grand Prix pour la première fois depuis 1970. Remplacer un pilote expérimenté et vainqueur de Grands Prix comme Trulli pourrait faire du tort à l’image de Caterham et à celle de Petrov, qui arrive avec ses sponsors et une mallette pleine d’argent.
"Vitaly ne pense qu’à sa place en Formule 1, le reste c’est du ressort de l’équipe et de ses choix," commente la manager de Petrov, Oksana Kosachenko, après l’annonce.
Fernandes a bien indiqué dans le communiqué de Caterham que la situation avait été induite par la crise économique actuelle. Petrov est un pilote payant mais pour combien de temps ? "Le contrat est d’un an pour l’instant mais cela pourrait changer. Nous sommes en train d’en discuter," poursuit Kosachenko.
Il y a quelques semaines, elle avait admis recevoir le soutien de Bernie Ecclestone. "Nous avons parlé, il a essayé de nous aider. Mais cet accord avec Caterham est resté en interne, entre nous, personne d’autre n’est impliqué."
Kovalainen avait plus ou moins le statut de numéro 1 l’an dernier, cela va-t-il changer ? "De ce que je sais, ils seront absolument à égalité," conclut la manager russe.