L’usure rapide des Pirelli a pour conséquence de laisser de nombreuses boulettes de gomme sur la piste. Hier en Malaisie, les pilotes en ont souffert et particulièrement deux d’entre eux : Paul di Resta chez Force India et Vitaly Petrov chez Lotus Renault GP.
"A la fin de la course, il y en avait tellement que c’est devenu très difficile de doubler. L’autre chose très gênante c’est que ces boulettes sont venus frapper mes mains sur le volant dans les virages rapides. La gomme ce n’est pas ce qu’il y a de plus tendre comme matériau et si ça tape au mauvais endroit, ça peut vous faire mal," explique le pilote écossais.
Le directeur de la compétition de Pirelli, Paul Hembery, s’est montré un peu étonné par ces commentaires. "Je n’ai pas entendu cela de la part des trois premiers mais si c’est un problème, il va falloir s’y confronter. Il y a eu pas mal de dépassements malgré les débris de gomme. Nous devrons analyser toutes les manœuvres mais ces débris doivent bien aller quelque part. C’est une difficulté pour nous."
Petrov attribue sa sortie de piste à ces débris. "J’ai dû rouler dessus et je me suis mis à avoir du sous-virage. Je suis allé de plus en plus au large et je suis revenu vers la piste mais je suis passé sur une très grosse bosse. Je n’ai pas eu peur, je savais que ce serait un gros choc en décollant mais cela fait plus peur lorsque vous voyez un mur arriver face à vous," déclare le Russe à Autosport.