Vitaly Petrov était l’invité de prestige de Pirelli lors de la présentation des pneus 2012 à Abu Dhabi mardi. Le Russe est proche de la marque italienne et pourrait signer un contrat pour devenir pilote d’essais s’il ne réussit pas à trouver une place chez Caterham (à la place de Trulli) ou chez HRT.
Sa manager avait annoncé la signature de Petrov avec Pirelli mais Paul Hembery a démenti l’information. Un couac médiatique dont elle s’est finalement excusée ce matin.
En attendant Petrov fait la "pub". Selon lui le défi posé par les Pirelli est excitant pour tous les pilotes. "On aime tous quand on fait une course et qu’on ne sait pas quand la dégradation va intervenir, combien de temps exactement les pneus sont encore bons. Ce qu’on ne veut pas c’est chausser de nouveaux pneus très tôt et aller jusqu’à la fin en attaquant à fond, sur les vibreurs ou en patinant : ce n’est pas intéressant pour nous !"
"Avec les Pirelli, si vous dérapez, la dégradation commence. Tout ce qu’il faut c’est être très calme et penser à ce que vous devez faire et ne pas faire," poursuit le Russe.
Les pilotes vont découvrir l’ensemble de la gamme 2012 lors des essais privés de Jerez puis de Barcelone. Les données récoltées seront capitales. "C’est difficile de dire ce qui va se passer, si Pirelli aura réussi son pari de provoquer à nouveau des courses avec de nombreux arrêts. En tout cas ils essayent. Après les essais on aura une meilleure idée des écarts de performance entre les gommes et ensuite ce sera plus facile de prédire ce qu’ils peuvent faire. Ces tests seront très importants."