Vitaly Petrov effectue sa première année chez Caterham et a trouvé en Heikki Kovalainen un adversaire très coriace sur le plan de la performance pure. Le Russe sait qu’il aura du mal à le battre et va placer tous ses espoirs dans la préparation des courses.
"Cela ne m’inquiète pas d’être plus lent que Heikki. Mon ingénieur de course, Gianluca Pisanello, estime que l’accent doit être mis sur la course. Vous pouvez faire ce que vous voulez face à votre équipier, l’important c’est le dimanche. Ce n’est pas le GP2, il n’y a pas de point pour la pole. Nous allons mettre l’accent sur les courses, et c’est sur cette base que nous allons choisir les réglages de la voiture pour la fin de la saison," explique Petrov.
Ne souffre-t-il pas personnellement de la situation ? "Le succès en qualification apporte du plaisir et du moral, mais la course est plus importante."
"Je ne cherche pas à tout prix à gagner des points. Pour moi il faut aller de l’avant, avec l’équipe, améliorer. Je suis réaliste, je n’aime pas planifier les choses. Il faut travailler et lutter pour des objectifs qui sont réalisables. L’équipe progresse à tous les niveaux, c’est l’essentiel, plus que mes ambitions personnelles pour le moment," ajoute le Russe.
"Les résultats viendront tôt ou tard. Il faut du temps pour comprendre où nous perdons du temps face à nos adversaires. La chose principale, c’est de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Nous essayons de travailler autant que possible, ce qui devrait nous permettre d’améliorer la voiture. Nous verrons ce que la seconde moitié de la saison apportera."
Pour le moment l’avenir immédiat de Petrov n’est pas garanti. Sa manager, Oksana Kosachenko a déclaré qu’elle était en pourparlers avec d’autres équipes. "Mon souhait c’est toujours de pouvoir gagner un jour en F1. Pour le moment, j’ai un contrat avec Caterham, et je vais remplir toutes mes obligations. Si, ensemble, nous pouvons commencer à gagner des points, ce sera un gros plus pour ma carrière et pour l’équipe. L’équipe décidera s’il y a lieu de m’inviter à aller voir ailleurs, ou au contraire à coopérer davantage. Aujourd’hui, la situation est telle que je suis content de ce que je fais, et l’équipe est contente aussi. Alors le choix devrait être simple je pense..."