Comme son équipe, Vitaly Petrov espère effacer la déception du Grand Prix de Chine par un nouveau bon résultat à Istanbul. Le pilote russe se montre confiant que les nouveautés apportées en Turquie pourront permettre à Lotus Renault GP de se battre dans le peloton de tête.
"Nous avons amené quelques nouvelle pièces ici, des améliorations qui j’espère nous permettront de nous battre avec Ferrari ou McLaren. On a une évolution aussi pour notre échappement (à l’avant), on verra ce que ça donnera. Ce circuit n’est pas le plus facile pour nous. L’équipe a fait son maximum pour progresser donc attendons de voir ce qui va se passer et où nous serons ce week-end," déclare Petrov.
Aller chatouiller Ferrari et McLaren est-il réaliste ? "C’est une question difficile mais avec la météo qui est prévue, la pluie, tout est possible, tout est différent. McLaren et Red Bull sont encore assez loin devant mais Ferrari ne l’est pas. Il faut donc qu’on reste concentré et qu’on fasse le boulot."
Petrov aime la pluie mais admet que les Pirelli sont presque une inconnue. "Personne ne sait vraiment comment cela va se passer s’il pleut ici. On n’a fait que quelques tours lors des essais privés à Barcelone sous la pluie mais je ne sais pas quelle conclusion en tirer. Attendons les essais pour voir."
Le Russe apprécie le paramètre stratégie apporté par les pneus Pirelli. "C’est bien d’avoir la voiture la plus rapide mais on a pu voir ce que Lewis Hamilton a fait en Chine. Il nous a détruit grâce à sa tactique. Cette année la stratégie est devenue plus importante : alors qu’on passait 20 minutes à en parler l’an passé, maintenant ce n’est pas loin d’une heure. Un tour de trop en piste et vous perdez des places. C’est vraiment plus excitant, il faut penser pendant la course et rester en contact étroit avec l’équipe pour expliquer l’état des pneus, que vous devez rentrer plus tôt ou non."
Et concernant les nouvelles règles, Petrov affiche également sa satisfaction. "On va dans la bonne direction avec le DRS. Les courses sont plus intéressantes et c’est bon aussi pour nous car on peut dépasser. Cependant je pense que c’est un peu trop facile de dépasser avec 700 mètres alloués en ligne droite, il va falloir diminuer progressivement cette zone. La FIA va aller dans ce sens je crois. Cela doit rester excitant d’aller dépasser une voiture au freinage, en se battant."