La prise de contrôle de Pirelli par ChemChina ne changera rien à l’implication du manufacturier italien en Formule 1, comme l’assure Paul Hembery ce samedi.
"Cela fait partie du business," déclare Hembery.
"Le sport automobile est toujours un élément clé de notre marché. Nous sommes impliqués dans plus de 250 championnats cette année, dans 54 pays différents et la F1 est le pinacle de cette activité."
"Notre point de vue n’a pas changé et nous voyons la Formule 1 comme un engagement à moyen ou long terme et nous sommes très heureux d’y continuer."
C’est pour un montant de 7,3 milliards de d’euros que ChemChina s’est offert la firme italienne. Pour autant, Pirelli devrait conserver sa base en Italie et le même management.
"Nous allons garder la même stratégie et une base en Italie," ajoute Hembery.
Le contrat actuel de Pirelli en F1 s’achèvera fin 2016. La firme italienne attend d’en savoir plus sur les futurs règlements qui pourraient voir le jour à partir de 2017, où de plus gros pneus et des moteurs surpuissants pourraient faire leur apparition.
"Nous avons besoin de savoir à quoi ressemblera ce sport en 2017 car pour le moment, les discussions sont en cours, alors si vous signez un contrat aussi important vous devez avoir une idée de ce dans quoi vous vous engagez," poursuit Hembery.
"C’est une discussion sérieuse et nous ne sommes pas là pour nous amuser. Nous aimerions continuer, tout peut être amélioré mais la Formule 1 est une plateforme unique en sport automobile. Parfois, les gens sous-estiment vraiment à quel point c’est le cas."