Les plus hautes températures de piste sont observées aujourd’hui en Malaisie, où le thermomètre affiche 61°C lors de l’entame des EL2.
La chaleur de l’asphalte varie tout au long de la journée, ce qui affecte les chronos lorsque pilotes et teams réalisent des simulations de qualifications, puis effectuent de longs relais pour préparer la course, avec les trois mélanges mis à leur disposition : durs, medium et tendres.
L’objectif principal de la journée consiste à comprendre les effets du nouveau revêtement de Sepang qui se caractérise par une surface plus lisse, moins abrasive et des trajectoires de ce fait différentes. Le tracé se révèle cependant jusqu’à présent plus rapide, les performances réalisées aujourd’hui ayant d’ores et déjà éliminé les références établies durant la précédente édition du Grand Prix de Malaisie.
Il n’a cependant pas été évident pour les équipes d’avoir une vision précise de l’usure et de la dégradation de la gomme en raison du temps perdu en EL1 lors de l’interruption de la séance, des températures de piste variables, et de son évolution. Ajoutant à cette difficulté, les qualifications se disputeront demain en fin d’après-midi, trois heures après les EL2 du jour, ce qui signifie que les données enregistrées aujourd’hui ne seront pas très représentatives, d’autant que des nuages sont attendus pour le reste du week-end, avec un risque de pluie le jour de la course.
Le meilleur chrono de la journée a été réalisé par Mercedes et Lewis Hamilton, relevés en EL2 en 1’34’’944, chaussés des gommes tendres qui se sont pour l’heure montrées 1’’3 plus rapides que les medium.
"Le nouvel asphalte en Malaisie semble être plus rapide que l’ancien, et malgré les records de températures observés depuis ces dernières années, les trois mélanges nominés se sont tous parfaitement comportés, permettant de signer, malgré les conditions, des chronos en amélioration de près de cinq secondes par rapport à la même séance l’an passé. La météo devant néanmoins évoluer pour le reste du meeting, de nombreuses et complexes variables peuvent encore entrer en jeu, et il est encore difficile de se prononcer quant à la bonne stratégie à adopter," constate Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport.