Après le premier Grand Prix de la saison, Pirelli a reconnu qu’il était difficile de reconnaitre d’un seul coup d’œil quels étaient les pneus montés sur les voitures. A Melbourne ce sont les tendres et les durs qui étaient utilisés, soit des marquages du logo Pirelli en jaune ou argent sur les flancs des pneus.
"Avec le marquage jaune, je pense qu’il n’y avait pas de problème, on pouvait bien le distinguer. Mais comme le pneu est noir, le marquage argenté était quant à lui un peu plus difficile à voir. Si on peut dire que c’est notre plus gros problème, alors je suis très satisfait," déclare le directeur de la compétition du manufacturier italien, Paul Hembery, qui ne précise pas si un correctif est à l’étude pour les prochaines courses.
Les pneus ont en effet montré à Melbourne une constance et une endurance bien meilleures que lors des essais privés. "Nous l’avions dit que les températures de piste joueraient un grand rôle. En Espagne, il a fait trop froid cet hiver. A Melbourne nous sommes arrivés à ce que nous voulions, une course à deux ou trois arrêts. Perez a même réussi à s’arrêter une seule fois ! Je pense qu’on mérite de se payer une bonne bière après cette course," ajoute Hembery.