Avant le début de la pause estivale et des premiers essais de Pirelli avec les pneus larges prévus pour 2017, à Fiorano et au Mugello avec Ferrari et Red Bull, plusieurs responsables techniques ont souligné que ces équipes (s’y ajoutera Mercedes en septembre) vont tirer un avantage de ce roulage, même si elle roule à l’aveugle.
Pour Paul Hembery, le directeur de la compétition de Pirelli, ces critiques n’ont pas lieu d’être.
"J’ai parlé à plusieurs personnes impliquées dans nos essais du passé et elles m’ont dit qu’elles ne savaient pas ce que nous étions en train de tester. Nous pouvons tester une partie des éléments sur une voiture et une autre partie sur une 2e. C’est donc très difficile pour elles de comprendre ce que sera le produit final. Quant au fait de tirer un avantage de ces essais, il sera marginal," répond-il à Autosport.
Le Britannique rappelle que la situation de 2017 est exceptionnelle parce que le règlement technique est bouleversé.
"Lors des prochaines années nous pourrons de nouveau faire des tests avec toutes les équipes car nous pourrons rouler avec toutes les nouvelles voitures. Mais comme l’aérodynamique change totalement l’an prochain, c’est un problème pour les essais de cette année."
"Si les pneus avaient été les seuls changements, nous aurions pu faire ces tests avec bien plus d’équipes. Telle qu’est la situation, nous devons remercier, et les autres équipes aussi, les top teams pour avoir pris cette responsabilité."
"Nous avons réalisé des investissements financiers, les équipes qui testent aussi. Je pense donc que les autres équipes doivent plutôt être reconnaissantes du support fourni par les trois plus grandes équipes."