Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a signé sa huitième pole position de la saison à Silverstone.
C’est avec les pneus medium qu’Hamilton (également le plus rapide du samedi matin en médiums) s’est imposé lors de ces qualifications en 1m32.248s, éclipsant le chrono de la pole position de 2014, réalisé sur une piste humide).
Ce chrono exceptionnel devrait nous permettre d’assister à l’un des plus rapides Grands Prix d’Angleterre de l’histoire.
De son côté, Nico Rosberg, auteur du deuxième meilleur temps final, a roulé en Q1 avec les pneumatiques durs, également nominés, sans que cela n’affecte sa performance. En n’utilisant qu’un seul set de medium en Q2, le pilote allemand bénéficiera d’un set neuf en plus pour la course.
La température ambiante est restée relativement douce, avec une moyenne à 38°C tout au long de la séance. Elle convenait parfaitement aux “mediums” qui fonctionnent très bien en températures raisonnablement fortes. Si elles augmentent, comme cela pourrait être le cas ce dimanche, c’est le pneu dur qui prendra l’avantage. Vous le comprenez : la chaleur sera, sans l’ombre d’un doute, une des clés de la course.
C’est la raison pour laquelle les teams ont tous travaillé et collecté autant d’informations que possible sur les pneus durs et mediums, lors d’une séance matinale plus fraîche, grâce à la pluie tombée dans la nuit de vendredi à samedi.
Le rythme d’usure et de dégradation des pneumatiques décidera du choix concernant le nombre d’arrêts. Un ou deux ? Difficile de le prévoir, la météo demeurant incertaine. A noter également la présence de vent, assez fréquent ici, qui a affecté les performances aérodynamiques et pneumatiques des F1.
Enfin, un nombre important de pénalités (annulations de chronos) fut distribué au cours de cette séance qualificative, pour dépassement des limites de la piste, notamment à Copse. Une « tolérance zéro » qui a mis certains pilotes sous pression, les contraignant à reprendre la piste avec très peu de temps restant.
"Les deux types de gommes se sont comportés de manière homogène. Si la météo demeure inchangée, nous nous acheminerons certainement vers une course à un seul arrêt pour la majorité des pilotes. Mais, vous savez, la météo britannique est surtout réputée pour son … instabilité, donc … wait and see !" commente Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport.
Le Baromètre Vérité Pirelli :
La stratégie que les teams appellent de leurs vœux, c’est logiquement celle à un seul arrêt. Mais gageons que la plupart garderont les deux options ouvertes le plus longtemps possible, en cas de besoin. De manière générale, la dégradation augmente quand la température augmente. Mais les pneumatiques peuvent également être affectés par des températures plus basses qu’attendues car ils se mettent alors à glisser. Mais sur une stratégie à un seul arrêt, l’idéale serait : départ en medium et passage en pneumatiques durs au 23e tour. Dans la seconde hypothèse, ce serait départ en medium, nouveaux mediums au 17e tour, puis passage en durs au 34e tour.