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Pirelli : Le Brésil, une course qui marquera la fin d’une ère technique

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La dernière manche du Championnat du Monde de Formule 1 2013 se tiendra ce weekend, sur le fameux tracé d’Interlagos, au Brésil. Pour l’occasion, Pirelli apportera à Sao Paolo le mélange dur P Zero Orange, ainsi que le medium P Zero Blanc, comme à Austin.

"Nous avons choisi les pneumatiques medium et durs pour le Brésil, afin de composer avec les différentes requêtes du célèbre circuit d’Interlagos, où nous recevons toujours un accueil fantastique de la part de fans incroyablement enthousiastes. Il y a un certain de nombre de choses auquel il faut être attentif au Brésil : en dépit du re-surfaçage de la piste il y a quelques années, cette dernière est encore très bosselée, ce qui rend les choses difficiles en termes de traction pour les pneus et augmente les demandes physiques à l’égard des pilotes. Le Brésil est actuellement le plus grand marché de Pirelli. Nous avons donc tous hâte de nous y rendre, pour une course qui marquera la fin d’une ère technique," indique Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport.

Le mot de Jean Alesi, ambassadeur Pirelli

« Interlagos est un circuit qui implique réellement le pilote ; même si cela semble illogique, il y a certains circuits où l’on pilote globalement de virage en virage, là où Interlagos est une réelle expérience qui vous emporte. Même si la piste a reçu une nouvelle surface à plusieurs reprises, elle est encore assez bosselée, avec de fortes compressions. Comme elle tourne dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, elle est très physique en termes de pilotage. J’adore le ressenti et l’atmosphère à Interlagos. Les fans y sont absolument fantastiques et c’est un superbe endroit où venir faire la course. Bien entendu, pour Pirelli, il s’agit d’une course très importante en raison du marché brésilien. Cela fut toujours le cas : de mon temps, je me souviens que Nelson Piquet possédait un distributeur pneumatique Pirelli au Brésil et qu’il s’investissait pour souligner l’importance de disposer des bons pneus. La météo est toujours très changeante à Interlagos, il faut donc se préparer à tout ! La clé est de trouver le bon rythme : si l’on y parvient, on peut minimiser l’usure du pneumatique et trouver une bonne performance. Je suis monté sur le podium ici dans le passé, mais il est important de trouver le bon feeling immédiatement ».

Le circuit du point de vue pneumatique

L’accent se porte de façon importante sur la traction combinée, à Interlagos. Il s’agit de la transition lors de laquelle les pilotes passent de la phase de freinage à celle au passage en roues libres. Interlagos est habituellement raisonnable avec les freins, garder le rythme est donc important.

A Interlagos, les réglages se doivent d’être un compromis. On trouve une longue ligne droite en montée sur la ligne de départ/arrivée, ce qui place l’accent sur la vitesse et la puissance. Le challenge est d’autant plus élevé pour les moteurs que le circuit se trouve en altitude. Il convient cependant également de disposer de plus d’appui pour la section intérieure de la piste, très sinueuse. Le dernier secteur du tour est quant à lui le plus crucial en termes de temps au tour global.

Les notes techniques pneumatiques

A cause des différentes variations de la surface, il est vital de disposer d’une adhérence optimale, particulièrement en raison des différents niveaux de cambrure des courbes. Le virage 14, qui est la section la plus lente du tracé, est un bon exemple du défi technique proposé par Interlagos pour les pneumatiques. Les pilotes y freinent fort en montée, avant de plonger dans la courbe, puis de gérer le patinage des roues en sortie de virage.

Interlagos est le second tour le plus court du calendrier F1, après Monaco. Il s’agit d’un circuit bosselé, avec un dénivelé important. Les averses pluvieuses y sont communes et spectaculaires ; le défi consiste donc à être prêt physiquement comme techniquement pour une course qui peut s’avérer difficile.

L’an dernier, c’est Jenson Button (McLaren) qui l’a remporté à Interlagos, par des conditions mixtes, grâce à une stratégie à deux arrêts. Son succès fut acquis grâce au choix de rester en P Zero slicks en dépit de la pluie. Avec ces conditions mixtes, les stratégies avaient été très variées, certains pilotes s’arrêtant quatre fois. Le titre mondial des pilotes s’était également joué à cette occasion entre Sebastian Vettel et Fernando Alonso.

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