Loués par beaucoup pour la révolution qu’il a apportée cette année avec des pneus moins résistants, le manufacturier Pirelli a reconnu que la situation rencontrée à Istanbul était un peu extrême.
Les pilotes ont effectué en moyenne quatre changements de pneus sur le Grand Prix de Turquie, animant la course mais la rendant aussi plus difficile à suivre pour les spectateurs.
« Nous avons été pris par surprise en Turquie. Quatre arrêts font beaucoup. Nous travaillons pour n’en avoir que deux ou trois », a avoué Paul Hembery.
A Barcelone, la compagnie italienne a amené des composés plus durs, afin de ne pas retomber dans le même extrême qu’à Istanbul.
La Formule Un version 2011, généreuse en dépassements et bien plus incertaine que par le passé, s’est attiré de nombreux compliments mais ne fait pas l’unanimité, notamment parmi ses animateurs.
« Nous sommes passés d’un extrême à l’autre », a déclaré Christian Horner au quotidien brésilien O Estabo de S. Paulo.
« Ca me manque de ne pas pouvoir tirer le maximum de la voiture sans avoir à me soucier des pneus », a avoué Mark Webber.