Pirelli a changé ses choix de gommes pour l’Espagne et cela a surpris Lotus (voir notre information précédente). En optant pour des pneus plus durs, Pirelli semble faire le jeu de Red Bull, qui a critiqué les gommes les plus tendres du manufacturier ces dernières semaines.
Paul Hembery, le directeur de la compétition, tente de relativiser toutes ces allégations. "On entend parfois qu’on avantage certaines équipes et que d’autres se plaignent de nos choix. C’est vrai concernant les plaintes mais je dirais que si vous commencez à voir des gens se plaindre, c’est qu’ils souffrent. Quand une équipe maitrise un pneu, une autre se plaint !"
"C’est la pression, quand une équipe n’y arrive pas. Et puis les médias sont utilisés pour nous mettre la pression, à notre tour, pour que nous changions nos pneus. Bien entendu nous devons éviter cela... à moins que toutes les équipes se plaignent en même temps."
"En réalité, il faut relativiser tout cela. Tout le monde a les mêmes gommes, un pilote va gagner et sera heureux, tous les autres ne le seront pas," ajoute-t-il.
Pirelli n’est donc pas influencé par les critiques pour choisir ses pneus ?
"Nous le faisons en petit comité parce qu’il est important d’avoir plusieurs visions. Nous ne sommes donc pas influencés par les équipes. 6 à 8 personnes, y compris le responsable technique de l’ensemble du groupe Pirelli, décident. Nous prenons cela très au sérieux, avec une carte du circuit, un moule de sa surface et nos modélisations informatiques. Il y a donc pas avant tout mal de techniciens impliqués pour décider."