Le circuit de Sepang a fait souffrir les pneus Pirelli et les arrêts au stand s’étaient multipliés en course. Ce week-end en Chine, la situation pourrait être très différente.
"D’après ce que nous avons constaté jusqu’à présent, la dégradation est beaucoup moins importante ici," affirme Paul Hembery, le responsable de la compétition chez Pirelli. "Nos pneus durs pouvaient faire une vingtaine de tours aujourd’hui et les tendres environ 13. Lorsque vous pouvez faire une vingtaine de tours le vendredi, les gens se mettent à penser qu’ils pourront faire toute la course avec un seul arrêt."
"Ils vont d’abord utiliser les pneus tendres et voir jusqu’où ils pourront aller. Je suis persuadé que Sergio Perez va encore me mettre dans l’embarras avec Bernie Ecclestone et faire un seul arrêt ou quelque chose d’aussi fou que ça. Toutefois, la stratégie la plus vraisemblable devrait être celle à deux arrêts, mais les équipes les plus compétitives pourraient néanmoins s’offrir une stratégie à trois arrêts grâce à leur avantage en performance," ajoute-t-il.
Sergio Perez ne serait pas le seul à bien économiser ses pneus. "Nous avons constaté qu’il y a une ou deux voitures qui souffrent d’une très faible dégradation sur ce circuit. J’ai besoin de comprendre comment ils font ça. Sebastian Vettel par exemple a fait un très long relais dans la séance de cet après-midi et ses pneus étaient vraiment très très très peu dégradés. Il est très régulier," ajoute Hembery.