Martin Whitmarsh a été très ferme ce soir à Silverstone : la F1 ne peut pas attendre la réunion de mercredi et Pirelli doit tout faire, dès ce soir, pour régler le problème des crevaisons. Sa solution ? Produire pour l’Allemagne des pneus 2012, qui n’avaient pas posé de soucis.
"Nous devons dire à Pirelli de tout faire pour l’Allemagne. Mercredi il y a une réunion mais ce sera déjà trop tard. Pirelli sait ce qu’elle a en stock et peut faire avant l’Allemagne et cela doit se décider maintenant. Il n’y a pas besoin du groupe de travail sportif pour ça. En F1 il faut répondre urgemment à ce type de problèmes," lance le patron de McLaren.
"Maintenant ce n’est pas le temps des essais ou des controverses. Prendre les pneus 2012 qui n’avaient pas ces problèmes est le plus facile il me semble. Je dis cela sans savoir s’il y a du stock ou si c’est possible mais nous devons tous nous en remettre à Pirelli. Nous pouvons penser à des choses différentes pour Spa mais l’important c’est la sécurité des pilotes."
Le Nurburgring et le Hungaroring seront moins exigeants pour les gommes. "Il ne faut pas tomber dans ce piège. Nous avons vu sur plusieurs circuits cette saison que nous avons eu de la chance que personne ne soit blessé."
Pirelli doit agir sans consentement des équipes selon Whitmarsh. "C’est un cas de force majeure, un problème de sécurité. Je l’ai d’ailleurs dit au président de Pirelli hier, avant même cette course. Il y a assez d’évidences pour pousser à agir, dès ce soir."
Et s’il s’agit de coupures liées à des débris ou certains vibreurs ? Whitmarsh n’en a cure. "On parle de la sécurité de nos pilotes. Nous avons eu 5 problèmes et les pneus doivent aussi endurer cela. Pirelli fait du bon travail mais ils ont besoin de notre aide. La F1 ne peut rester sans rien faire face à ce qui s’est passé. Heureusement, encore une fois, il n’y a pas eu de blessés ou pire."