Pirelli était à Monza la semaine dernière pour des essais de pneus à huis clos sur sa Toyota TF109, confiée à son pilote de développement, le Brésilien Lucas di Grassi. Les pneus F1 n’étaient pas les seuls au programme puisque qu’une GP2 conduite par Ben Hanley participait aussi aux tests.
Pirelli n’a pas abandonné son idée de faire converger les pneus utilisés en F1 et en GP2 vers les mêmes gommes. "Nous avons passé en revue sur la GP2/11 différents pneus de F1 et de GP2, dans des configurations différentes, tels que les tours de chauffe, les procédures de départ, les qualification et les longues séries de tours," explique le directeur technique du GP2, Didier Perrin.
Pirelli a toujours l’ambition de développer son propre simulateur, d’où l’importance des comparaisons effectuées entre la monoplace de F1 et celle de GP2. "Notre objectif n’était pas de tester de nouvelles gommes mais d’aider Pirelli à développer ses outils pour le moyen et le long terme : les données recueillies alimenteront un simulateur," ajoute Perrin.
Ben Hanley a roulé deux jours durant, couvrant pas moins de 180 tours. "C’est toujours un plaisir d’être de retour derrière le volant d’une GP2. C’est une belle opportunité de tester et de développer les pneus Pirelli aux côtés d’une F1 conduite par Lucas di Grassi, que je connais bien. On a testé les mêmes types de gommes pendant deux jours et c’était génial de pouvoir rouler assez proche de lui lors des longues séries de tours. Aucune autre voiture que la GP2 ne peut se rapprocher autant d’une F1 en termes de puissance, performance, caractéristiques et utilisation des pneus. Une séance d’essais intense et fructueuse."