Les premiers essais libres de la saison 2018, où l’on découvre les nouveaux mélanges plus tendres, se sont déroulés en Australie sur un asphalte présentant des températures allant jusqu’à 40°C (30°c dans l’air).
Mercedes se montre l’écurie la plus rapide des deux séances, mais elle est talonnée de très près par Red Bull l’après-midi.
Comme il est de tradition sur ce tracé semi-permanent de l’Albert Park, rarement utilisé en dehors du cadre du Grand Prix, le revêtement se révèle particulièrement glissant, mais devrait s’améliorer à mesure que la gomme se déposera sur la piste.
"Ce n’est qu’un début, et tout particulièrement parce que c’est la première fois que nous pouvons comparer les pneumatiques, dans ces conditions de chaleur, par rapport à l’an passé," note Mario Isola, responsable de Pirelli F1.
"Sur les longs relais, le rythme des protagonistes évoluant aux avant-postes est actuellement très proche. Cette observation pourrait cependant être altérée, demain, par les possibles averses ; météo qui devrait rester incertaine, dimanche, pour le Grand Prix."
"Nous avons pu recueillir de nombreuses données au terme de cette première journée qui marque le coup d’envoi de la saison, mais il va encore falloir patienter pour se faire une idée plus précise de la situation."
"D’après les premières données, l’écart entre les pneumatiques tendres et super-tendres est assez faible, mais il se révèle un peu plus important entre les super-tendres et les ultra-tendres, de l’ordre de 6 dixièmes de seconde. Les trois types d’enveloppe restent donc des options viables pour la course."