Sebastian Vettel est le quatrième vainqueur différent en quatre Grands Prix et si le champion du monde l’a emporté hier à Bahreïn en s’élançant depuis la pole position, derrière lui, ce ne sont pas les McLaren ou les Mercedes qui ont brillé, mais les Lotus.
La semaine passée en Chine on s’attendait à une domination des McLaren et c’est la Mercedes de Nico Rosberg qui avait gagné. Et que dire de la victoire de Fernando Alonso au nez et à la barbe de Sergio Perez en Malaisie ? La F1 cette année est vraiment très imprévisible.
Kevin Eason, le correspondant du Times de Londres, se pose des questions. "Ce fut une course excellente bien que je me demande si la gestion des pneus ne s’est pas transformée en loterie."
Hier, McLaren n’avait pas les bons numéros et pourtant il se dit généralement dans le paddock que leur monoplace est actuellement la plus compétitive.
"Personne n’a pu gagner une seconde sur sa voiture en l’espace d’une semaine seulement et pourtant nous étions à une seconde des meilleurs ici," commente Jenson Button.
"Peut-être pouvons-nous expliquer cela par la pression des pneumatiques, peut-être par la température. En réalité, nous n’en savons rien. Il est aujourd’hui plus important de bien comprendre les pneus que trouver plus d’appuis aérodynamiques," affirme Martin Whitmarsh, le patron de l’équipe McLaren.
Ce week-end à Bahreïn, il y a eu d’autres bizarreries, notamment l’énorme écart entre Jean Eric-Vergne et son équipier Daniel Ricciardo en qualification. Comme d’autres, l’équipe Toro Rosso n’arrive pas à identifier ce qui cause ces grandes variations de performance entre deux équipiers et entre la qualification et la course. La F1 est devenue un vrai casse-tête !