Il n’y a pas un jour qui se passe sans que de nouvelles critiques pleuvent sur Pirelli. Dans ces conditions, on peut bien se demander ce qui motive encore le manufacturier italien a bien vouloir continuer en Formule 1 après la saison 2013.
La polémique du jour concerne maintenant les reproductions en soufflerie (à 50 et 60%) fournies par Pirelli aux équipes en fin de saison dernière. Les pneus 2013 ont une forme légèrement différente et nécessitaient donc d’être changés pour des données aérodynamiques fiables.
Chaque millimètre compte et les pneus 2013, qui en plus d’être plus anguleux se déforment davantage, ont une plus grande influence sur l’aérodynamique que les pneus 2012, plus rigides. Le problème toucherait plus particulièrement Sauber et McLaren.
"Les reproductions fournies par Pirelli sont bien pires que celles de l’an passé," clame un ingénieur de McLaren.
Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport, n’a comme d’habitude pas tardé à répondre. "Nous parlons là de 11 équipes différentes qui ont 11 souffleries différentes (et donc autant de corrélations différentes). Ce n’est pas facile de fabriquer de bons pneus à l’échelle 60%."