Pirelli cherche toujours à acquérir une voiture de la saison dernière pour faire ses essais en piste cette année, en vue de développer les gommes 2013. Dans le calendrier que le manufacturier s’est fixé, l’idéal serait de commencer les tests d’ici la fin mars.
Le problème c’est que les équipes bloquent l’achat d’une voiture en particulier, craignant que les gommes développées favorisent au final une philosophie de châssis. Si Pirelli n’arrive pas à trouver de solution d’ici la Commission F1 qui se réunit à la fin du mois, elle partira sur une voiture 2010.
"Les négociations progressent mais je ne peux encore rien dire. Cependant il apparait qu’on peut faire rouler une voiture de 2010 (plus proche des voitures 2012 que l’ancienne Toyota TF109, ndlr) sans accord particulier et sans contrevenir aux règlements," explique Paul Hembery.
Pirelli n’aura aucun problème à acheter une voiture 2010. "Les équipes vont nous faire leurs offres. Nous choisirons le meilleur rapport qualité / prix," ajoute le directeur de la compétition de Pirelli. "Tout ce qu’on souhaite c’est pouvoir faire notre travail, sans favoriser une équipe. Ce n’est pas notre but. Nous devons récolter les données nécessaires. Nous avons démontré notre impartialité et nous allons continuer. Si une équipe veut nous vendre sa voiture à un bon prix, avec un bon support technique, nous sommes intéressés."