On ne sait toujours pas si Pirelli sera en Formule 1 en 2014, même si Bernie Ecclestone ne croit pas à l’arrivée de Michelin. La FIA n’a rien communiqué sur le sujet depuis de longs mois. Cela n’empêche pas le manufacturier italien de faire comme si et continuer ses préparatifs pour 2014 avec des pneus à tester sur divers circuits et dans diverses conditions.
"Nous avons prévu des essais sur une piste mouillée au Paul Ricard, à la fin du mois de septembre," annonce le directeur de la compétition, Paul Hembery.
"Nous voulons toujours faire des essais en fin de saison, au Brésil, si possible," ajoute-t-il. Une possibilité déjà évoquée avant la pause estivale. "Des équipes sont intéressées pour mener un test avec une voiture 2011. Je préfèrerais que ce soit avec des voitures 2013 et que l’on puisse faire ce test à Interlagos, après le dernier Grand Prix. Je me fiche de quelles voitures, il nous en faudrait une ou deux, du moment qu’elles sont rapides."
"Nous devons trouver un moyen pour que cela se fasse," insiste-t-il. Ensuite Pirelli prévoit des essais en décembre à Abu Dhabi ou Bahreïn, avec sa propre voiture. "L’idéal serait encore de rouler avec une ou deux voitures de cette année. Ces voitures sont les plus rapides et donc les plus exigeantes avec les pneus. Mais cela me semble très difficile."
La Formule 1 est déjà d’accord pour que deux des trois séances d’essais hivernaux se tiennent au chaud, au Moyent-Orient, en février voire mars.
"De notre point de vue c’est un progrès. Mais nous ne savons toujours pas où ! Il y a toujours trois circuits qui sont évoqués : Dubaï, Abu Dhabi et Bahreïn. La plupart des équipes veulent que ce soit à Dubaï, un circuit qui n’est pas utilisé dans l’année," explique Hembery. "Cependant nous avons déjà roulé à Dubaï, lors de différentes courses et le problème c’est que le circuit est rarement utilisé et il y a toujours beaucoup de sable sur la piste. Je pense que Bahreïn serait la meilleure option pour faire les tests."
"Outre l’aspect politique des choses, il faut voir ce qu’il y a de mieux pour nous. Bahreïn serait idéal pour comprendre ce qui va se passer pour les nouvelles voitures et les pneus sur un des circuits les plus extrêmes en termes de chaleur. Mais tout cela reste à confirmer," conclut-il.