Les pneumatiques P Zero Jaune tendres et P Zero Rouge extra-tendres sont sélectionnés pour la troisième course consécutive, les contraintes de la piste du Red Bull Ring étant relativement faibles avec un tracé constitué de deux longues lignes droites et des courbes peu rapides.
L’année passée, le Grand Prix d’Autriche était - pour la première fois depuis 11 ans - réapparu au calendrier de la Formule 1. Les écuries pourront ainsi profiter des données relevées l’an passé pour définir la stratégie optimale. Le mardi et le mercredi après le meeting se dérouleront ensuite les deux dernières journées d’essais organisés en cours de saison.
Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport : « L’Autriche conclut la série de nomination de la combinaison tendres / extra-tendres généralement sélectionnée en milieu de saison sur des circuits aux caractéristiques très variées. La stratégie pneumatique dépendra en grande partie de la météo car si le thermomètre affiche des températures élevées, deux pit-stops seront de rigueurs. En revanche, si règne la fraîcheur, un seul arrêt au stand pourrait prévaloir. La pluie est également fréquente en Styrie à cette période de l’année. Nous l’avons observé l’an passé durant les essais libres et les teams doivent par conséquent se parer à affronter toutes les situations. Pour la première fois, les pilotes s’élanceront en piste avec des informations existantes et cela doit leur faciliter la tâche pour faire fonctionner les enveloppes le plus efficacement possible. Notre objectif étant de permettre des stratégies variant entre deux ou trois arrêts à chaque épreuve, il n’est pas impossible que nous apportions quelques changements lorsque viendra l’heure des nominations futures. Nous nous attendons à un faible écart de performance entre les deux mélanges et cela laisse ainsi aux teams la liberté d’établir différentes stratégies. »
Les plus gros challenges réservés aux pneumatiques :
L’asphalte du Red Bull Ring est peu abrasif et la piste se révèle sans cesse plus rapide tout au long du week-end. Même si la surface est relativement récente, le tracé est bosselé par endroits et il est difficile pour le pilote de maintenir une adhérence constante.
La motricité en sortie de courbes est l’un des paramètres clés du circuit car de nombreux virages lents conditionnent ensuite des longues portions droites. Pour une meilleure gestion des pneumatiques, il est donc nécessaire de prendre la corde assez tôt pour délivrer la puissance le plus rapidement possible, sans faire patiner les roues.
La gomme extra-tendre offre une fenêtre d’utilisation réduite, capable des meilleures performances même à basse température. La tendre, en revanche, fonctionne mieux lorsque le thermomètre grimpe et sur les pistes les plus sinueuses. En Autriche, toutes ces conditions peuvent être rencontrées.
Le circuit de Spielberg tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, mais il n’y a que deux virages (5 et 6) qui appliquent un véritable stress à la roue avant droite.
La stratégie victorieuse en 2014 : La majorité des concurrents opta pour deux passages par les stands, à l’exception de trois pilotes qui n’en effectuèrent qu’un. Nico Rosberg (Mercedes), le vainqueur, s’élança en « supersoft » qu’il échangea pour les « soft » aux 11e et 40e tours. Cette stratégie lui permit de s’imposer alors qu’il ne s’était élancé qu’en troisième position au départ.
Écart de performance attendu entre les deux types de gommes : de 0’’7 à 0’’9 au tour.