Le spectacle en piste à Sotchi n’était pas vraiment à la hauteur et certains accusent les pneus Pirelli qui étaient trop durs pour ce circuit.
Paul Hembery insiste sur le fait qu’un autre type de pneus pour le Grand Prix de Russie n’aurait rien changé à l’intensité de la course.
"Nous sommes critiqués quoi que l’on fasse," déclare Hembery à Autosport, en référence aux précédentes critiques concernant la dégradation abusive des pneus.
"Je pense que les gens ont la mémoire courte et c’est l’un des problèmes. Ca nous place dans une situation impossible, comme vous pouvez l’imaginer."
"Je ne suis pas sûr que nous aurions eu un changement drastique au niveau du spectacle en piste si nous étions venus ici à Sotchi avec des pneus super-soft."
Une partie du problème, selon Hembery, était la surface de la piste. Les pneus n’ont pas réagi de la même façon ici que sur les autres circuits.
"Même avec les pneus les plus tendres on pouvait réaliser les meilleurs tours à la fin de chaque relais, donc je pense que le manque de spectacle était une combinaison de plusieurs facteurs," déclare t-il.
"Il est certain que la surface de cette piste a eu un impact et peut-être que cela changera dans le futur."
Christian Horner suggère que le Grand Prix de Russie nous servira de leçon en nous rappelant que le spectacle en piste est en partie lié aux nombres d’arrêts aux stands :
"Je pense qu’il faut un juste milieu, c’est la première fois qu’on vient sur ce type d’asphalte.
Les pneus Pirelli étaient vraiment trop résistants pour ce circuit, j’espère donc qu’ils tireront des leçons pour que ça ne se reproduise plus, ce genre de course n’est vraiment pas excitant du tout."
"Les courses que nous avons eu cette année, avec deux ou trois arrêts, étaient vraiment très amusantes et ce sont des courses comme ça que l’on veut voir pour les trois derniers Grands Prix qu’il reste."