Pirelli avait proposé hier son pneus dur expérimental afin que les équipes puissent le tester, mais les conditions de pistes n’ont jamais été suffisamment bonnes pour que le manufacturier italien recueille des données valables.
"Nous n’avons pu faire que quelques tours (sur piste sèche) et nous n’avons donc strictement rien appris," affirme Paul Hembery, le responsable du sport automobile chez Pirelli. "Il faudra donc que nous les remettions en piste plus tard cette saison, l’idéal serait de les avoir au Japon ou alors plus tard encore, au Brésil. Il n’y a aucun intérêt à le tester à Monza et pour Spa nous ne serons pas prêts."
Pirelli n’a pas l’intention d’introduire ces nouveaux pneus durs cette saison pour ne pas interférer dans la bataille pour le titre mondial.
"C’est vrai. Notre but est de mieux comprendre la corrélations entre notre voiture 2010 et celles de cette année. C’est difficile pour nous d’extrapoler ce qu’on teste avec notre voiture avec les voitures 2012 qui sont différentes. Les pics de températures ne sont pas les mêmes entre les pneus avant et arrière, et c’est encore le cas à Hockenheim. Nous avons sous-estimé peut-être la sensibilité de certaines voitures mais il va se produire un retour à l’équilibre comme l’an passé," conclut-il.