Il y a encore quelques années, il y avait des séances d’essais privés sur des pistes artificiellement inondées afin que les manufacturiers de pneus puissent améliorer leurs produits. Mais ce n’est plus le cas et Pirelli le regrette.
“Les pneus peuvent rouler sur de l’eau stagnante, mais en moins grande quantité qu’au début de ma carrière avec d’autres pneus,” affirme Heikki Kovalainen.
“Nous allons modifier nos pneus pour l’année prochaine, mais finalement, on ne peut développer nos pneus pour la pluie qu’en roulant sous la pluie et les possibilités de faire ça sont très peu nombreuses,” déclare Paul Hembery, le patron de la compétition chez Pirelli. “Nous ne nions pas que nous pouvons faire mieux et nous espérons le faire sur les pneus pour la pluie d’ici à l’année prochaine. Nous aimerions disposer d’une monoplace 2014 pour faire quelques jours d’essais sur le Paul Ricard, mais cela n’arrivera malheureusement jamais.”
Xevi Pujolar, ingénieur chez Williams, pense que si les manufacturiers étaient mis en concurrence, cela pourrait accélérer le développement des pneus.
“Je crois que les pneus pluie doivent progresser, mais ça coûte de l’argent. S’il y avait plusieurs manufacturiers en F1, il faudrait bien passer par là, car si le concurrent le fait, vous êtes obligés de le faire aussi. Aujourd’hui on se dit qu’on peut bien attendre 10 minutes et que la situation s’améliorera,” déclare Pujolar.