Pirelli a tenu à démentir à Melbourne que les pneus plus conservateurs proposés par les Italiens en 2014 sont avant tout destinés à éviter les critiques entendues l’an dernier. Après les essais hivernaux et les premiers essais libres aujourd’hui, il apparait clairement que les gommes 2014 sont beaucoup moins sensibles à l’usure.
"Non, ce n’est pas pour éviter les critiques de 2013 que nous avons rendu nos gommes plus dures. Nous n’avons pas peur de prendre des décisions courageuses ou peur des critiques. C’était juste un choix logique," défend Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport.
"Nous ne pouvions aller dans un sens plus agressif encore puisque personne ne savait ce que ces nouvelles voitures allaient donner en piste. Les moteurs sont aussi puissants et plus coupleux, le poids est plus important, tout cela joue sur les pneus qui doivent être plus résistants."
Par contre, pour ce premier Grand Prix à Melbourne, Hembery admet que le choix des gommes mediums et tendres "fait preuve de prudence".
"Mais nous avons fait ce choix aussi pour les équipes, qui ont davantage besoin de se concentrer sur leurs propres voitures pour le moment plutôt que de travailler à comprendre les pneus, leurs limites, la bonne stratégie, etc..."
"Oubliez l’an passé, nous avons beaucoup appris et fait des changements. Ce qui a été dit dans les médias n’est pas toujours ce qui a été dit en coulisses. Nous sommes passés à autre chose," conclut Hembery.