Pirelli commence à en avoir assez des critiques. Encore une fois le choix de gommes pour la Corée a permis de pimenter une deuxième partie d’un Grand Prix qui s’annonçait ennuyeux après les premiers tours. Paul Hemery en perd son latin...
"A part le problème de Perez, la course était aussi intéressante que possible et était proche de ce qu’on avait connu au début de saison. Nous avons rebondi après Monza où tout le monde se plaignait de s’endormir avec un seul arrêt."
"Alors vous êtes critiqué quand vous agissez et critiqué quand vous ne le faites pas. Maintenant j’aimerais vraiment savoir ce que les gens veulent de nous," lance Paul Hembery, le directeur de la compétition de la marque italienne.
Mark Webber, Fernando Alonso et Christian Horner ont reproché à Pirelli d’avoir apporté des pneus trop "limite" par rapport aux exigences du circuit. Hembery a, là aussi, une réponse.
"Nous pensions venir avec les tendres au lieu des super tendres mais beaucoup d’équipes ont jugé cela trop conservateur et que cela jouerait dans le sens d’une certaine équipe (Red Bull). Elles veulent de notre part que nous donnions un défi à tout le monde."