Fernando Alonso a récemment critiqué les pneus Pirelli, estimant tout simplement qu’ils n’étaient “pas bons”. Mais chez Pirelli, on préfère minimiser les critiques du champion espagnol.
“Il faut dire qu’il était très nerveux lorsqu’il a dit ça,” commente Marco Tronchetti Provera, le patron de Pirelli. “Ce n’est pas vraiment les pneus qui le rendaient nerveux, mais le fait qu’il n’était plus en mesure de gagner pour différentes raisons. Si Ferrari n’arrive pas à utiliser correctement nos pneus, ce n’est pas de notre faute.”
Lorsque Pirelli est arrivé en F1, on lui a demandé de faire des pneus qui s’usent plus vite afin de multiplier les arrêts au stand. Et pour faire en sorte que ces pneus durent le plus longtemps possible, les équipes doivent se creuser les méninges tout en suivant scrupuleusement les instructions de Pirelli afin de ne pas se perdre en chemin…
“Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, mais dans le respect des règles, c’est-à-dire que nos pneus doivent être utilisés dans les limites que nous renseignons aux équipes,” précise Provera.
L’image de Pirelli a-t-elle été écornée suite aux quelques problèmes rencontrés cette saison ? “Il y a eu des dommages pendant quelques semaines après la course de Silverstone (multiples crevaisons), mais je crois que les gens ont compris aujourd’hui que ce n’était pas de la faute de Pirelli,” ajoute le patron italien.