Chargement ...

Pirelli n’a pas appris grand chose à Jerez

Les équipes avaient d’autres chats à fouetter

Chargement ...

Cette fois, c’est bien parti. La Formule 1 a débuté cette nouvelle ère par quatre jours d’essais à Jerez de la Frontera, dans le sud de l’Espagne. La première occasion donnée aux teams de mettre en piste et d’essayer leurs nouvelles Formule 1 et leurs pneumatiques de la saison 2014. Ces essais seront suivis par deux autres sessions, à Bahreïn, le mois prochain.

Pour cette grande première, avec une somme colossale de nouveautés et de systèmes révolutionnaires à bord, le temps de piste fut considérablement réduit par rapport à la même session de 2013.

Malgré tout, les équipes purent prendre contact avec les pneumatiques 2014, dotés de nouvelles structures et de nouvelles gommes. La météo aidant, toutes ont également pu tester les nouveaux Cinturato Green intermédiaires et les Cinturato Blue « pluie » dès le deuxième jour, qui fut désigné « jour d’essais pluie officiel ». Mais comme il allait pleuvoir encore plus fort le vendredi, c’est à un second jour d’essais des enveloppes ‘pluie’ et ‘intermédiaire’ que nous avons assisté le dernier jour.

Par mesure de précaution, Pirelli avait également réalisé des versions « hiver » développées à partir de la gomme dure, pour permettre aux équipes de rouler par températures très basses (jusqu’à 6 °C au cours des trois jours).

"Au cours de ces essais, l’accent n’a jamais été mis sur la recherche de performance, mais plutôt sur la compréhension et l’assimilation de toutes ces nouvelles règles techniques. Il s’agissait surtout de faire rouler ces nouvelles F1 pour la première fois. Les enjeux sont énormes : il y a tant à apprendre sur les nouveaux groupes moto-propulseurs, sur l’aérodynamique…" rappelle Paul Hembery, Director de Pirelli Motorsport.

"Les équipes n’étaient là que pour une seule raison : faire connaissance et commencer à mieux étudier et comprendre leurs nouvelles autos. Elles passeront à l’étape suivante - la compréhension et l’exploitation de leurs pneumatiques - lors des prochains essais de Bahreïn. Elles auront d’ici là eu deux semaines pour corriger le tir, améliorer les choses et, éventuellement, revoir ce qui ne fonctionnait pas à Jerez."

"Nous serons dans la même situation après Bahreïn où beaucoup plus de kilomètres seront couverts. Nous avons également adopté une attitude très ouverte et flexible qui nous permettra d’adapter nos pneumatiques en fonction des commentaires et remontées d’informations des équipes, si le besoin de les modifier devait apparaître."

"Les règles 2014 stipulent que chaque session doit comporter un jour d’essais sur piste mouillée. Nous l’avons réalisé le mercredi. Mais comme la pluie est également tombée le vendredi, les équipes ont pu tester toute la gamme des pneumatiques pluie/intermédiaire disponibles avant même d’avoir à les utiliser en course."

Les faits :

Mardi, premier jour des essais, fut très calme, avec un total de 93 tours couverts par seulement huit pilotes et autant de voitures.

Le trafic en piste s’est ensuite intensifié, avec les teams qui ont alors tenté de réaliser de plus longs « runs » en piste. Mais c’est bien le vendredi que tout a réellement pris forme, avec pas moins de 688 tours couverts.

Chaque équipe disposait d’un maximum de 25 sets de pneumatiques pour Jerez. Parmi ceux-ci, 18 étaient sélectionnés par Pirelli (six ‘winter’, quatre ‘durs ‘, deux ‘medium’ et trois d’intermédiaires ou de ‘pluie’). Toutes pouvaient, à l’avance, choisir sept sets supplémentaires à essayer par voiture, pour parvenir au total règlementaire de 25. Au total, chaque équipe dispose de 135 sets pour l’ensemble des essais officiels hors Grand-Prix de l’année.

Les résultats ? Compte tenu du nombre de variables et d’inconnues, des écarts chronométriques considérables constatés sur les quatre jours, cette séance n’apporte pas d’enseignement crucial sur les différences entre les différentes gommes. On en saura bien plus à Bahreïn, avec, cette fois, toutes les écuries présentes.

Chargement ...

«Interview Rob White : Renault explique ses problèmes en toute franchise

Caterham : Encore beaucoup de travail à faire»

Info Formule 1


>Sainz admet que ’ça fait mal’ d’être snobé par Red Bull ou Mercedes F1

>‘Je savais que j’allais mourir’ : l’expérience de mort imminente de Davidson au Mans

>Villeneuve : Wittich paye peut-être ses récentes décisions

>Antonelli : Hamilton est ’gentil’ et ’me parle beaucoup’

>Micro-management, susceptibilité… Steiner enfonce Ben Sulayem

+ d'infos Formule 1