Huit équipes sur les onze ont demandé à Pirelli de poursuivre sur la voie actuelle, concernant les gommes disponibles cette saison. Paul Hembery en a pris bonne note et si changements il doit y avoir, ils seront mineurs.
"Nous déciderons mardi à Milan de ce que nous ferons. Nous ne toucherons pas aux pneus médiums et super tendres. Nous voulons améliorer la fenêtre de fonctionnement des durs et des tendres pour les courses européennes, qui se dérouleront dans des conditions plus froides," a révélé le directeur de la compétition de Pirelli.
"Nous n’allons donc pas dans le sens dans lequel certains nous ont poussé, comme Red Bull. Red Bull veut un plus grand changement de notre part mais nous ne pouvons pas faire cela à cause des autres équipes. Huit d’entre elles veulent que nous ne changeons rien."
Ce changement sera le dernier. "Pour le meilleur ou pour le pire. Nous ne voulons pas influencer le championnat. Tout le monde devra vivre avec. Nous n’allons pas revenir sur notre décision de fournir des pneus plus tendres que l’an dernier."
Hembery n’a pas compris les critiques généralisées, ni celles de Red Bull. "Personne ne sait qui va gagner, il y a beaucoup de stratégies différentes, des dépassements. Nous avons bien fait notre travail. Red Bull n’a fait qu’unir les autres équipes contre elle."
Et concernant le train de pneus supplémentaire fourni à partir de Barcelone ? "Les équipes doivent trouver un consensus. Soit c’est pour les jeunes troisièmes pilotes, soit pour tout le monde. Pour le moment les avis divergent. Nous verrons d’ici dimanche si les onze se sont mis d’accord. Nous n’interviendrons pas."