La principale inquiétude des équipes à quelques jours du Grand Prix d’Australie, c’est la très forte dégradation des pneus Pirelli constatée cet hiver en essais privés.
D’autant plus que cette dégradation a été constatée sous des températures assez fraîches alors qu’on s’attend à ce qu’il fasse chaud la semaine prochaine à Melbourne. Les équipes vont donc réellement découvrir ces pneus en Australie et elles ne savent pas vraiment à quoi s’attendre, mais chez Pirelli, on se veut rassurant.
"Cette année, ce sera plus facile pour les équipes de comprendre nos pneus," affirme Paul Hembery, le responsable de la compétition chez Pirelli. "Cette année a commencé comme l’année dernière pour les équipes, mais celles-ci sont aujourd’hui mieux armées pour trouver les réglages qui conviendront le mieux à nos pneus. Il faudra toutefois attendre 7 ou 8 courses pour avoir une idée précise de la hiérarchie."
Pirelli arrive à la fin de son contrat de trois ans avec le championnat de F1. Où en sont les négociations pour son prolongement ? "Nous voulons rester en F1, à la condition que l’accord est équitable du point de vue commercial. Les discussions se poursuivent et nous espérons recevoir une réponse le plus vite possible," ajoute Hembery.