Liberty Media a officiellement invité les équipes de F1 à devenir actionnaires (minoritaires) de la F1. A l’heure actuelle, les écuries hésitent encore sur l’attitude à adopter sur ce point.
Cette invitation s’étend-elle également à Pirelli, le manufacturier pneumatique officiel de la discipline ? Interrogé dans le paddock de Monaco, Marco Tronchetti, le PDG de Pirelli, a tenu à clarifier la situation.
« Personne ne nous a fait une telle proposition et nous n’avons rien demandé. Nous faisons partie de la F1 mais ce n’est pas un investissement financier. Notre implication se retrouve seulement sur le plan du marketing et sur le plan technologique. »
« Donc nous ne voyons aucun besoin pour entrer dans le capital de la F1. Mais nous sommes engagés pour la F1, qui est le sport auto le plus attractif au monde. »
Pirelli est actuellement l’unique fournisseur de pneus en F1. On se dit que son PDG n’accueillerait pas favorablement le retour à la concurrence, mais ce n’est pas exactement la teneur de sa réponse.
« Nous sommes prêts à courir contre un concurrent, parce que quand c’est le cas, nous avons l’habitude de gagner. »
Marco Tronchetti est quoi qu’il en soit satisfait du travail mené par Pirelli en cette nouvelle ère réglementaire pour la F1, même si les pilotes se plaignent parfois d’avoir des pneus trop conservateurs.
« Si les pilotes sont contents, c’est un signe qui montre que nous avons fait du bon travail. Mais nous ne nous arrêtons pas. En 2018, nous voulons offrir encore plus de fun et de divertissement. »
« Je suis prêt bien sûr à travailler avec Liberty. Nous pensons que nous pouvons amener la F1 à un niveau plus élevé encore, même si j’aurai toujours une relation spéciale avec Bernie, parce que c’est un ami. »