Pirelli ne comprend pas ce qui l’amène à être accusé par la FIA d’avoir enfreint les règles de cette dernière. Lors de l’audience du tribunal concernant les essais secrets de Mercedes, l’avocat de Pirelli a spécifié que le manufacturier n’était pas sous la juridiction de la Fédération, puisqu’il agit comme un simple sous-traitant.
« Pirelli ne comprend pas l’action disciplinaire à son encontre, n’ayant agi que selon les droits que la FIA lui avait accordés. Nous ne pouvons pas comprendre, d’autant que Ferrari et Red Bull ont confirmé ne pas avoir de griefs contre Pirelli. Les accusations sont infondées puisqu’il a été reconnu que Pirelli n’a violé aucune règle ».
Dominique Dumas, l’avocat du manufacturier, a également rappelé la jurisprudence Flavio Briatore, quand ce dernier avait pu obtenir une réduction de sa peine hors du cadre de la FIA après le scandale de Singapour.
« Dans le cadre de l’affaire FIA contre Flavio Briatore, un expert avait déclaré que la FIA, sous instance française, pouvait juger des problèmes la concernant, mais n’avait aucun pouvoir de sanction concernant les personnes qui n’avaient pas accepté de se plier à ses règles ».
Pirelli estime que, ne faisant pas partie des personnes licenciées par la Fédération ni des compétiteurs, son cas ne pourra être jugé autrement que devant un tribunal civil. Le représentant de la FIA, Mark Howard, avait déclaré plus tôt aujourd’hui que Pirelli était quand même liée aux règles de la F1, comme le considèrent les clauses du contrat qui les unit.