Pirelli a réussi à convaincre les équipes de faire un test sous la pluie. Il aura lieu les 25 et 26 janvier sur le circuit Paul Ricard, en France, un circuit doté d’un arrosage automatique très perfectionné.
"Notre plan est d’aller au Paul Ricard en janvier," a confirmé Hembery au journaliste Adam Cooper. "Il faut un circuit où on peut contrôler la façon dont l’eau est aspergée, de manière constante. En janvier, cela ira en termes de météo."
Qui ira ? Cela reste un mystère.
"Nous avons besoin d’une seule voiture mais tout le monde est invité. S’ils veulent tous venir, tant mieux. Nous pourrons préparer des pneus pluie pour la saison prochaine, dès l’Australie, grâce au début de saison plus tardif qui nous aide."
Paul Hembery souhaite toujours davantage d’essais privés, sur piste sèche, pour continuer le développement de ses pneus. D’ici là, Pirelli saura s’il est reconduit en tant que manufacturier unique de la F1.
"Chaque test qui peut avoir lieu est positif pour nous. En réalité, nous aimerions en faire beaucoup plus. On nous a demandé de faire des courses avec deux ou trois arrêts. Cette année, nous avons été un peu trop proche d’un seul arrêt. Les marges sont minimes, il suffit de 5 ou 10 secondes pour passer d’une stratégie à l’autre. Réussir le bon dosage sans essais est très difficile. Nous avons donc besoin de plus de tests. C’est vraiment pour la définition des gommes, pas tellement pour la structure du pneu."