A Barcelone, Paul Hembery a indiqué qu’il était temps que la Formule 1 se décide pour le manufacturier qui sera présent en 2014. La conjoncture économique pour le secteur automobile est mauvaise et Hembery craint que ses grands patrons ne souhaitent pas aller plus loin si les dirigeants de la F1 laissent trainer les choses.
"Plus le temps passe, plus ce sera difficile. Il suffit de lire les journaux pour voir les difficultés de l’automobile. Nous ne sommes pas immunisés contre cela. Nous mettons un prix à notre implication et nous ne le ferons pas à n’importe quel coût," déclare le directeur de la compétition de Pirelli.
"Plus le temps passe, plus le conseil d’administration (de Pirelli) se posera des questions. Nous avons aussi à rendre compte aux investisseurs. Les grosses compagnies peuvent changer de stratégie. J’espère que cela n’arrivera pas pour nous," ajoute-t-il.
Hembery tient à rassurer. "Un retrait n’est pas à l’ordre du jour du côté de Pirelli. Les chiffres ne sont pas encore passés à la moulinette. Les équipes veulent continuer avec nous, des discussions commerciales ont déjà eu lieu avec certaines d’entre elles."