Pirelli est prêt à changer de philosophie et produire des pneus capables de donner aux pilotes la possibilité d’attaquer à fond sans se dégrader... si on le lui demande. Comme l’explique Mario Isola, le manager de la compétition en F1, tout est une question de cahier des charges.
Récemment, l’Association des pilotes de Grands Prix (GPDA) a demandé des pneus plus durables pour qu’ils puissent être utilisés sans aucun souci par les pilotes, qui pourraient "taper" dedans et ainsi produire des courses plus "authentiques".
"C’est une affaire de choix," déclare Isola. "Cela fait partie des choix qui sont fixés par la Formule 1 et nous avons toujours dit que nous faisons ce que la F1 nous demande de faire. C’est un autre aspect d’un objectif de développement pour l’avenir."
"Si on nous demande de produire ce genre de pneus, capables de durer plus longtemps, nous nous concentrerons là-dessus. Si on nous demande de produire des pneus à dégradation programmée, même chose. Il ne faut pas oublier que Pirelli est présent dans 180 championnats où nous avons des objectifs différents à respecter."
"Si on prend l’exemple du GP2, il y a une forte demande pour des pneus qui se dégradent parce que le promoteur veut quelque chose de similaire à la F1. En GT, les pilotes veulent pouvoir faire des double relais. En rallye, c’est encore différent. Chaque championnat a ses propres besoins et nous essayons de faire ce qu’on nous demande."
Quoi qu’il arrive, Pirelli a maintenant besoin de solutions rapidement pour pouvoir tester les nouveaux pneus en vue de 2017.
"Nous devons commencer dès que possible. Hier ! Il y a toujours des discussions sur les règles prévues pour 2017 et nous essayons de travailler avec toutes les parties impliquées en Formule 1 pour trouver une solution."