Pirelli a tenu à répondre aux critiques répétées de Red Bull et maintenant de Sebastian Vettel concernant ses pneus. Paul Hembery, le directeur de la compétition de la marque avoue ne pas comprendre, d’autant plus que l’équipe autrichienne a dominé le début de saison.
Quand les pneus se dégradent moins sur certaines pistes, comme à Montréal ou Sepang, la RB9 a montré sa domination. Elle rentre dans le rang lorsque les pneus deviennent un facteur majeur à gérer.
"C’est en effet un premier signe mais avant le Canada ils menaient déjà le championnat. Ils ont été forts mais certains commentaires de leur part sont très difficiles à comprendre quand vous regardez leur performance. Peut-être que d’autres équipes peuvent nous critiquer à raison. Mais quand on mène le championnat ?" s’interroge Hembery.
"Ils ont gagné la course dimanche et j’ai encore lu des plaintes de leur part malgré cela. Ce genre de choses n’aide pas," ajoute-t-il.
Vettel avait précisé après sa victoire que ses critiques ne concernaient que la sécurité des pneus et non leurs performances.
"Nos pneus ne souffrent pas de problème de sécurité," répond Hembery. "Ce sont les défaillances de bande de roulement que nous n’aimons pas voir. Le pneu reste gonflé. Mais en termes d’image cela peut en effet donner l’impression que nos pneus ne sont pas sûrs. Ce sera résolu avec un nouveau procédé de fabrication."