Le directeur de Pirelli en sport auto, Paul Hembery, estime qu’il était important que la cause des crevaisons qui ont touché hier Sebastian Vettel et Fernando Alonso soit vite trouvée, afin de rassurer tout le monde et de confirmer que le manufacturier italien n’avait rien à se reprocher. Hembery n’avait lui aucun doute quant au fait que ces crevaisons venaient de l’extérieur. "C’est bon pour tout le monde, bon pour la F1. Nous étions confiants sur ce que nous faisions."
Pirelli a en effet pu découvrir que c’est une pièce métallique issue de la Lotus de Kimi Räikkönen qui avait causé ces crevaisons, ainsi que des coupures sur d’autres pneus. Et Hembery se dit déçu de la réaction de certaines personnes, qui ont vite mis en doute les pneus. Les pilotes par exemple avaient exprimé leurs inquiétudes. "Nous avons vu certains des commentaires hier, et assez franchement certains d’entre eux ont été faits dans analyse ni connaissances des faits et c’est décevant."
Hembery précise qu’il souhaite que les acteurs de la F1 attendent, à l’avenir, d’avoir plus d’explications avant de parler trio vite. "Dans quelque chose comme la F1, il faut prendre du recul et avoir tous les faits, les nombres et les données. Sinon, vous risquez de faire des erreurs. Vous ne pouvez pas faire ça."
Le Britannique explique que Pirelli a pu analyser correctement les pneus car ils n’étaient pas détruits, et le pneu d’Alonso en particulier leur a fourni des informations importantes. "Ce cas est inhabituel parce normalement vous ne pouvez pas avoir toutes les données, ou alors le pneu revient et n’a pas toutes les informations disponibles, puisqu’il a été détruit. Si le pneu d’Alonso avait été détruit, nous n’aurions pas vu ces deux points de crevaison et nous n’aurions pas été capables de faire le lien entre la pièce en métal et ce pneu."