Pirelli a dévoilé son plan d’action pour les essais en vue de 2017, en prévoyant trois mois d’essais intensifs après l’été pour valider les pneus plus larges entrevus à Monaco sur un prototype. Un contre-la-montre intense de manière à ce que les gommes soient prêtes rapidement et viables quant à leur tenue en piste.
"Nous n’avons jamais assez de temps, on en veut toujours plus" regrette Paul Hembery. "Nous progressons mais nous ne serons pas en piste avant septembre, nous n’avons pas beaucoup de temps. Nous avons quand même pu tester, sur des voitures équipées de V8, quelques représentations technologiques pour étudier les différentes philosophies de structures mais aussi les composés, et ça a bien fonctionné.
"Pour le reste, ce sont plutôt des essais de contraintes, des essais en intérieur, ce qui nous permet de le faire à fond. On verra où ça en est entre septembre et novembre et, quand on aura tout finalisé avec les équipes, on vous fera une annonce pour vous dire quelle direction nous prenons".
Pirelli a toutefois un plan de secours au cas où les tests s’éterniseraient après novembre.
"La météo est un facteur, c’est certain, mais l’on peut encore tester. Le Paul Ricard est parfait en octobre, mais si nous devons travailler en décembre ou en janvier, on est coincés et il faut aller à Bahreïn ou Abu Dhabi."
"Le plus gros défi sera probablement la gomme pour la pluie car on n’a pas beaucoup de possibilité de roulage avec et même si l’on peut faire une simulation correcte, les pneus seront plus larges et ça représentera un défi".