Les jours passent et Pirelli n’a toujours pas réussi à convaincre les équipes que l’une d’entre elles lui cède une voiture 2011. La peur de l’avantage concurrentiel est décidément trop forte et Paul Hembery regrette vivement cette situation.
"Nous leur avons demandé leur aide et tout ce qu’ils nous ont répondu c’est de continuer avec notre Toyota (la TF109 de 2009, ndlr). C’est n’importe quoi !"
Le règlement permet de faire rouler des F1 vieilles de deux ans sans entrer en conflit avec le règlement qui définit les essais privés. Pirelli s’oriente donc vers cette solution parce qu’il n’y a plus de temps à perdre maintenant.
"Pour le moment, nous faisons la plupart du travail sur les pneus 2013 dans le simulateur. Mais c’est très difficile pour développer des gommes parce qu’il nous faut cette interactivité avec l’asphalte. Maintenant nous n’avons plus qu’à trouver une voiture qui était compétitive et fiable en 2010 et qui nous permette aussi d’embarquer tous nos systèmes de mesure qui nous permettent de faire notre travail," conclut le directeur de la compétition de Pirelli.
Pirelli souhaite commencer les essais de ses pneus 2013 en piste à la fin du mois de mars.