Aujourd’hui, un pilote qui prend le départ d’un Grand Prix doit le faire avec les pneus qu’il a utilisés la veille en qualification pour signer son meilleur temps, à la condition que ce pilote ait participé à la Q3.
Les autres pilotes, ceux qui ont été éliminés en Q1 et en Q2, ont une liberté totale à ce niveau et ils prennent donc le départ avec les pneus de leur choix.
Il arrive toutefois qu’un pilote soit dans l’incapacité de faire un tour en Q3, que ce soit volontaire ou non, et il peut donc prendre le départ avec les pneus de son choix, par exemple un train de pneus tendres neufs. C’est arrivé à Michael Schumacher à Monaco et Pirelli estime qu’il faudrait clarifier les règles pour que cela ne se reproduise plus.
Paul Hembery, le directeur de la compétition chez Pirelli, a donc proposé aux équipes d’obliger le pilote qui ne tourne pas en Q3 à prendre le départ avec les pneus qu’il a utilisés la veille en Q2.
"Lorsqu’un pilote a un problème et ne monte pas en piste pour se qualifier, il faudrait qu’il prenne le départ avec un train de pneus qui a déjà fait un tour de lancement, un tour chronométré et un tour pour rentrer au stand afin qu’il soit dans les mêmes conditions que les autres. Je pense que c’est la meilleure chose à faire d’un point de vue sportif et j’espère que cette proposition sera adoptée," déclare Hembery.
C’est toutefois une proposition qui ne modifiera pas profondément le visage de la F1 puisqu’un pilote qui ne tourne pas en Q3 hérite automatiquement de la dixième place sur la grille de départ dans le cas où il serait le seul à faire ça.
Il peut donc prendre le départ avec des pneus neufs, mais c’est aussi ce que fait celui qui se trouve à la 11e place et ce dernier a un avantage supplémentaire puisqu’il se trouve sur la partie propre de la piste contrairement au dernier classé de la Q3...